Depuis la pandémie et la floraison de télétravail qui a suivi, bon nombre de managers…
Nous vous souhaitons une année 2019 florissante de succès.
L’ensemble de nos équipes CFE-CGC LA MONDIALE vous ont accompagné avec beaucoup de plaisir tout au long de l’année 2018.
Nous vous souhaitons une année 2019 florissante de succès!
Pascal LEFEVRE Laurence DANIELOU Cédric DE VOLONTAT Stéphane OLLIVIER
DS Cadre Elue Cadre IU Paris Elu Non cadre IU Paris Elu CE Non cadre Paris
Elu Cadre CE/IU Paris Elu CE/IU Paris
Tel : 01 87 27 22 45
Cyril FRANCHES, DS Non cadre, Elu CE/IU Paris, Tél: 01 87 27 21 01
Tous vos élus CFE-CGC sont à votre écoute et souhaitent recueillir vos réflexions en partageant une synthèse de l’Avis rendu en CE du 18 décembre 2018, réalisé à partir des conclusions d’une expertise indépendante portant sur la politique sociale, les conditions de travail et l’emploi de L’UES MONDIALE.
Les élus du comité d’entreprise souhaitent rappeler un premier élément de contexte important.
Le groupe a engagé un grand plan d’économies qui touche les activités de retraite complémentaire, de santé et de prévoyance. La Mondiale peut sembler moins concernée, cependant, elle devra continuer à faire croitre ses encours et donc son activité en maintenant une trajectoire de frais « plate », en particulier sur la masse salariale, avec des effectifs qui sont attendus globalement à l’équilibre entre 2016 et 2020. L’évolution de l’emploi ces dernières années montre une légère progression des effectifs mais sans « dérapage » par rapport à cet objectif de trajectoire de frais.
Les élus sont dans l’attente des 1eres conclusions de l’audit mené par CAP GEMINI sur le plan d’économie à 3 ans et son impact sur les GIE respectifs.
Les élus font le constat d’un effectif commercial en retrait avec un taux de remplacement des départs de l’ordre de 90%. Cette population affiche un taux de départ élevé, en lien avec des démissions, licenciements et ruptures conventionnelles toujours nombreux qui concernent essentiellement les salariés jeunes et dont l’ancienneté est inférieure à 5 ans. Les élus attendent de la direction une analyse plus poussée des causes observées de ces départs.
Dans ce cadre, la réorganisation de la distribution à venir dans les tous prochains mois, revêt un enjeu majeur quant aux perspectives de développement et d’opportunités pour le réseau commercial.
Les élus constatent également, une progression des effectifs supports, en particulier des cadres. Cependant ces évolutions sont à relativiser compte tenu du transfert de salariés des familles « logistique » et « gestion » vers la famille « supports ». S’agissant de ces métiers supports, ces populations peuvent travailler pour le compte des 2 GIE (LM et AG2R). Les personnes embauchées peuvent ainsi avoir des missions groupe, et de ce point de vue, auraient pu être affectés indifféremment au GIE AG2R ou au GIE La Mondiale.
Il est dès lors très difficile pour les élus de mesurer s’il s’agit de force de travail supplémentaire pour La Mondiale ou pour le groupe du fait de la complexité du système de refacturation entre les GIE.
Une vision plus claire de l’affectation des salariés « supports » est indispensable pour mesurer l’évolution « réelle » de l’effectif dédié au GIE La Mondiale et de la masse salariale afférente.
Les élus questionnent également la direction afin de favoriser, à l’avenir, plus largement des mobilités professionnelles internes. Notons que cette mobilité est peu pratiquée au sein du groupe, et qu’elle pourrait favoriser des parcours professionnels qualifiants.
À ce titre, les élus rappellent que l’évolution professionnelle est l’indicateur qui a recueilli le score le plus faible dans la dernière enquête QVT de l’instance unique de La Mondiale, avec un indice de satisfaction de 44 sur une échelle de 0 à 100.
Enfin, en gestion, la direction a dû renforcer l’effectif par des CDD, ainsi que par le recours important aux prestataires externes, pour tenter de résorber les retards pris dans la gestion des dossiers, alors que les départs ne sont pas remplacés, ce qui alourdit les tâches des équipes en place. Pourquoi cette politique s’est-elle poursuivie en 2018, alors que les améliorations sont encore insuffisantes ?
Les élus constatent que les embauches d’alternants ont progressé pour atteindre l’objectif de 4% de l’effectif. Cependant le taux d’embauche en CDI est faible.
Les évolutions liées aux mutations digitales et réglementaires, couplées à l’intensité concurrentielle, mais également les rapprochements en cours au sein du groupe et son homogénéisation croissante, vont impacter le contenu des métiers et les effectifs.
Ainsi le métier de commercial doit s’adapter aux nouvelles réglementations, à un nouvel environnement de distribution, à une pression concurrentielle accrue mais également, sur l’impulsion du groupe, à une demande de transversalité accrue dans l’optique de meilleures synergies entre les différents marchés. Compte tenu de ces aspects, les élus s’interrogent sur l’opportunité d’une remise à plat du système de rémunération.
Les métiers de la gestion évoluent également au fil de l’industrialisation des process avec plus de tâches à forte valeur ajoutée et plus de relation clients. Quelles capacités a notre Groupe pour accompagner ses collaborateurs dans ces évolutions (formation, évolution professionnelle, rémunération, …) ?
Notre Groupe nous semble avoir en partie pris la mesure des besoins de formation associés à ces changements, mais principalement sur les aspects règlementaires, et sous contrainte budgétaire.
C’est du moins l’ambition que traduit le plan de développement des compétences 2018 qui a été présenté. L’acculturation à la transformation digitale doit être plus prégnante dans le plan de formation, avec l’importance de maintenir l’employabilité des salariés face à cette évolution structurelle.
Par ailleurs, pour favoriser des évolutions de carrière au sein de la Mondiale, le plan de formation doit être plus ambitieux quant aux formations qualifiantes.
Dans la branche et à La Mondiale, la formation est partout en pleine mutation : les sessions, sont plus courtes et de plus en plus souvent réalisées en distanciel (ce qui n’est pas sans contradiction avec le droit à la déconnexion dont la négociation est en cours), si bien qu’il faut sans doute réfléchir à d’autres indicateurs que ceux, classiques, du nombre d’heures par salariés formés, ou du taux d’accès aux formations, et de retenir des indicateurs plus qualitatifs (diplômes ou certificats obtenus, nbre d’évolutions de métiers, …). Ces indicateurs seront discutés dans le cadre du futur Accord GPEC une fois de plus reporté en 2019.
Cette tendance va par ailleurs être accélérée par la réforme de la formation professionnelle, qui reconnaît l’action de formation sur l’évolution du poste de travail.
Il est encore trop tôt pour tirer le bilan de ces changements. Il est dès lors difficile d’évaluer si le raccourcissement des sessions est, comme la direction semble l’affirmer, de nature à rendre plus opérationnelles les connaissances acquises en formation car cette modalité de formation impacte fortement la charge de travail des salariés de l’entreprise.
Dans le domaine de la rémunération pour le personnel administratif, l’entreprise mène une politique extrêmement individualisée, tempérée en 2017, dans le cadre des négociations salariales, par la mise en place d’une mesure d’augmentation générale pour les plus bas salaires. Les élus regrettent l’absence de visibilité sur les processus d’attributions des augmentations individuelles et le montant des enveloppes allouées. Ils constatent qu’un nombre significatif de salariés n’a pas perçu d’augmentation de leur salaire de base depuis 2 ans.
Les élus relèvent aussi qu’en 2017 le nombre de bénéficiaires des augmentations individuelles est en nette régression (-30 %), mais que dans le même temps, les bénéficiaires ayant obtenus + de 6% d’augmentation est en croissance, ce qui traduit un déséquilibre de l’attribution de ces augmentations individuelles, en raison du nombre beaucoup plus réduit de salariés concernés mais ayant bénéficié de plus fortes augmentations. L’absence totale de visibilité sur la répartition de ces enveloppes d’augmentations individuelles par directions ne permet pas aux élus de pouvoir juger du bien-fondé de cette politique salariale et ceux-ci souhaitent être associés de façon plus importante à ce sujet lors des NAO.
Plus généralement, les élus font le constat d’une trop faible redistribution des résultats.
Le niveau d’absentéisme des collaborateurs de La Mondiale a fortement augmenté en 2017 (doublement chez les managers par exemple) même s’il reste inférieur à la moyenne nationale. Cette différence avec la moyenne s’est réduite ces dernières années à cause de la progression des arrêts maladie, en particulier les arrêts de plus de 180 jours, qui touchent toutes les catégories de salariés. Les élus reconnaissent que les raisons de cette évolution peuvent être multiples et ainsi difficiles à analyser. Mais s’agissant d’un indicateur important de l’évolution des conditions de travail, ils attendent de la direction qu’elle conduise une étude afin d’en identifier les causes structurelles. Ils posent également la question du remplacement des personnels absents (avec un nombre de CDD de remplacement en baisse) dans ce contexte d’absentéisme croissant. Enfin s’agissant de l’accompagnement du retour à l’emploi des salariés en arrêt de longue durée, il est attendu des mesures concrètes de la part de la direction. Cette remarque a d’ailleurs été formulée lors de l’IU Mons Réseau du 4 décembre dernier.
Ces éléments accompagnés des réponses de notre Direction seront très prochainement accessibles avec la mise à disposition du PV de CE du 18 décembre 2018 sur l’Intranet Groupe incluant les premières déclarations communes de Mr André RENAUDIN et Mr Nicolas GOMART sur l’avenir du Groupe AG2R LA MONDIALE MATMUT et ses collaborateurs.