Une nouvelle fois, nous assistons à un acte manqué au sujet des Négociations Annuelles Obligatoires.…

Le 8 mars et pas que…
Le 8 mars 1957, dans les rues de New York, des femmes ont bousculé l’ordre des choses établies par un système patriarcal.
Elles ont manifesté pour protester contre leurs conditions de travail et une inégalité de traitement salarial entre femmes et hommes.
C’est donc ce mouvement social d’initiative féminine, voire féministe qui a inspiré la date du 8 mars devenue journée des droits internationaux de la femme.
Aujourd’hui, cependant, des inégalités demeurent et à tous les niveaux, nous devons ensemble solidairement lutter contre toute forme d’injustice faite aux femmes.
Et ce n’est pas que le 8 mars que nous devons penser à changer les choses.
En effet, par nos actions quotidiennes, nous devons faire évoluer les mentalités dans le monde où par endroit. Des droits élémentaires tels que l’accès à l’apprentissage scolaire, au droit de vote ou d’expression est proscrit pour la gente féminine.
Dans les pays présentés comme de grands édifices démocratiques tels que la France, il demeure des inégalités dans les salaires, dans les promotions professionnelles, dans la considération sociale entre femmes et hommes.
Ceci est insupportable et malgré une relative amélioration de la situation à force de lutte, les écarts sont encore là pour nous rappeler le chemin à parcourir.
Plus encore, en termes de respect des droits de la femme, nous devons nous révolter en pensant à ces viols, à ces agressions sexuelles, à ces paroles déplacées issues de siècles de domination sans fondement.
Combien de vies brisées par ces gestes, actes ou paroles faudra-t-il encore pour que les consciences soient toutes éveillées.
N’oublions pas non plus le non-respect du droit le plus fondamental, celui de la vie des femmes ou force est de constater que la violence à leur encontre est un fait de société.
Bien sûr, encore une fois, les combats et les mobilisations d’organisations féministes, politiques ou syndicales font évoluer les choses, mais l’éradication totale de cette brutalité doit être l’objectif de nos sociétés et nous en sommes encore bien éloignés.
Donc ce 8 mars et pas que, mobilisons-nous dans les manifestations, par la pensée, par des gestes de respect faites aux femmes pour promouvoir leurs droits.
En France, notre belle république, bien qu’abîmée, doit pour se rétablir, penser en permanence à sa devise en trois mots…
Liberté, égalité et fraternité.
L’égalité entre hommes et femmes doit être la base de notre société, et d’ailleurs l’égalité entre toutes les différences doit être un fondement de notre comportement républicain, ne l’oublions jamais…
En ce 8 mars, dans l’univers de l’assurance, de l’assistance, du courtage, de l’expertise. Des marchés financiers, notre fédération CFE-CGC doit partout retravailler les bilans sociaux des entreprises et avoir pour cap l’égalité de traitement.
Cela doit être une de nos boussoles également dans nos négociations de branches.
Au niveau national, la CFE-CGC, dans le cadre du conclave retraite a fait de l’égalité des pensions….et des salaires entre hommes et femmes un point incontournable.
Enfin, en ces périodes troublées, incertaines ou notre société française fragmentée se confronte à un monde plus brutal, n’oublions pas qu’Aragon a déclaré » la femme est l’avenir de l’homme « .
Ne l’oublions pas et pensons à nos mères, nos sœurs, nos filles, nos épouses, nos amies… Pensons à leurs droits et à nos devoirs.
Le 8 mars et pas que…
La différence est une force et fait société si cette différence est respectée …
#OsonsLaDifference
Pour la fédération assurance CFE-CGC