LES PETITES NAO DU GROUPE LA MONDIALE

Le terme déshérence au sens du droit indique l’absence d’héritier dans le cadre d’une succession . Dans le cadre de notre gouvernance, nous ne pouvons que constater l’état de déshérence du dialogue social faute d’un cap donné au navire mais surtout faute de compréhension manifeste de nos capitaines des enjeux de «  ce que sont les ressources humaines ».

Les ressources humaines sont les forces vives de l’entreprise, des femmes, des hommes liés par un contrat de travail à un employeur . Ce sont ces femmes, ces hommes qui en décidant de rejoindre le groupe #Ag2rlaMondiale ont fait un choix professionnel, un choix de carrière, en adhérant à des valeurs d’équité, de respect, d’engagement moral et un projet commun fédérateur, celui de faire grandir le groupe la Mondiale .

Force est de constater qu’après plusieurs années de réunions NAO soupoudrées d’augmentation collectives à minima (rappelez vous les 0.07% non pas du James Bond de 2021 mais du pourcentage par lequel il fallait multiplier votre salaire pour avoir le montant de votre révision salariale en 2021) l’année 2022 ne semble pas échapper à cette règle, à ce jour sans fin, à ce tunnel dont on ne voit pas le bout, à cet horizon qui ne veut pas s’éclaircir .

Comment évoquer, proposer une enveloppe tant éloignée de l’inflation, sans rentrer dans un débat de chiffres INSEE,  le premier chiffre évoqué fait état d’à peine 1% pour les salaires inférieurs à 35K€, pour les autres, circulez, contentez vous du rien et surtout, pas de vague .

C’est cette redondance de pression exercée sur les salariés, cette perpétuelle non réponse à la reconnaissance depuis la Covid-19, des efforts consentis sur la volumétrie des dossiers à traiter, de la montée en compétence que chacun d’entre nous doit s’efforcer de réaliser et bien souvent en plus de son quotidien, et ce décalage du montant proposé tant éloigné de ce qui était amplement attendu par ces femmes, ces hommes du groupe .

Il nous parait juste de parler à minima d’une enveloppe en lien avec l’inflation car pendant des années lorsque l’inflation était au plus bas, le groupe s’en servait pour limiter les augmentations collectives. Il est temps à présent que chaque salarié puisse éprouver ce sentiment d’être reconnu et «  fier » d’appartenir à un groupe de protection sociale .