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L’histoire de la CFE-CGC
La CFE-CGC aujourd’hui c’est:
La Confédération Française de l’Encadrement CGC est composée de fédérations et de syndicats professionnels. Elle est représentée au niveau de l’entreprise par la section syndicale, conformément à la loi du 27 décembre 1968.
La section syndicale fait partie d’un syndicat professionnel déterminé en fonction de sa branche d’activité (par exemple : la métallurgie, la chimie, la banque, l’assurance…). C’est au syndicat qu’il appartient de rendre effective l’adhésion, de remettre la carte syndicale, d’encaisser la cotisation et d’apporter informations et conseils, sur tous les problèmes de la branche professionnelle.
La Confédération regroupe :
- 27 unions régionales (UR),
- 96 unions départementales (UD)
- + 200 unions locales (UL)
- 27 fédérations,
- 230 syndicats fédérés,
- + 10 000 sections syndicales
En 2014, la CFE-CGC compte 160 000 adhérents.
Les 7 engagements de la CFE-CGC
- Notre premier engagement
« Promouvoir les intérêts des salariés face aux logiques purement financières, en favorisant l’emploi et le développement de nos entreprises et des services »
- Notre deuxième engagement
« Porter l’innovation sociale pour faire converger les droits des salariés et leurs attentes nouvelles »
- Notre troisième engagement
« Assurer l’assistance juridique personnelle des adhérents dans le cadre professionnel »
- Notre quatrième engagement
« Favoriser l’insertion des jeunes, porteurs de compétences nouvelles »
- Notre cinquième engagement
« Agir pour que la réduction du temps de travail bénéficie à tous, y compris aux cadres »
- Notre sixième engagement
« Défendre des retraites garanties pour tous grâce à un mode de financement élargi »
- Notre septième engagement
« Permettre à tous ceux qui la rejoignent de peser sur des choix sociaux de plus en plus européens »
Les actions de la CFE-CGC
Aux côtés du personnel dans toutes ses composantes
La CFE-CGC est un syndicat de propositions qui prône avant tout le dialogue et la négociation. Partout en France, ses délégations, ses représentants se mettent à la portée du personnel. Elle est le porte-parole des salariés dans la défense de leurs droits et de
leur entreprise avec, comme constante, la volonté de mettre l’économie du pays au service des femmes et des hommes qui la font progresser.
La CFE-CGC en quelques mots : Notre spécificité,
La CFE-CGC, née en 1944, est le premier syndicat français des cadres et de l’encadrement dont elle défend les intérêts tant dans l’entreprise que dans la société. Elle compte entre 160 000 (2013) adhérents, hommes et femmes, professionnels de l’entreprise.
La CFE-CGC est particulièrement implantée chez les ingénieurs et cadres de l’industrie, du commerce et des services, dont elle observe les évolutions grâce à divers baromètres et observatoires économiques et sociaux. Au-delà de leur défense et de leur représentation, oeuvrer pour réconcilier, l’entreprise et ses salariés
La CFE-CGC tient à la particularité qui la distingue, depuis sa création en 1944, des autres organisations syndicales
représentatives françaises : elle est la seule à défendre les intérêts d’une catégorie professionnelle spécifique, l’encadrement. Ouverte depuis longtemps déjà aux agents de maîtrise et aux techniciens, elle accueille depuis 1998 tous les « professionnels de l’entreprise ». La responsabilité, l’initiative et l’engagement qui fondent leurs propres actions et démarches professionnelles sont précisément les valeurs cardinales que la Confédération a vocation à défendre.
Son action n’est pas limitée, cependant, à l’enceinte de l’entreprise. Elle poursuit ainsi sa mission de représentation et de défense de l’encadrement dans toutes les instances paritaires (logement, formation, retraite, Unedic, etc.). Elle représente par ailleurs la « société civile » dans des instances de décision telles que les conseils d’administration des lycées et facultés et les commissions départementales et régionales pour l’emploi. Ce qui fait de la CFE-CGC l’acteur incontournable d’une médiation permanente entre intérêts catégoriels et intérêts généraux.
Mettre en avant la responsabilité sociale et humaine des entreprises, inversement, sa représentativité ne repose pas sur la seule conformité aux critères définis par la loi. Les responsables confédéraux de l’organisation ont tous une activité professionnelle. Ils sont tous élus, y compris le président et l’exécutif, directement élus par le congrès. Elle est ainsi la seule organisation du domaine social et syndical à allier aussi rigoureusement délégation et démocratie.
La priorité de la CFE-CGC est de réconcilier l’entreprise et les salariés; s’opposant aux logiques purement financières qui précarisent la vie de l’ensemble des salariés, la Confédération milite pour une intégration effective des principes éthiques fondamentaux à la gestion des entreprises.
L’histoire du syndicalisme et de la CFE-CGC
Le principe de la liberté syndicale ne fut reconnu qu’après la révolution de 1848 et véritablement adopté en France par la loi du 21 mars 1884, dite loi Waldeck- Rousseau.
Dès lors, les syndicats purent se créer librement et se grouper en unions, fédérations, confédérations et, par leur influence grandissante, faire aboutir leurs premières revendications (repos hebdomadaire, limitation de la durée du travail…).
Ce n’est qu’après la deuxième guerre mondiale, par l’ordonnance du 22 février 1945, instituant les comités d’entreprise que la présence des syndicats a été « implicitement entérinée ».
Elle le fut officiellement par la loi du 27 décembre 1968 qui crée la section syndicale d’entreprise, augmente la représentation syndicale et définit les fonctions de chacun de ces représentants. Plus récemment, la loi Auroux du 28 octobre 1982, a donné de nouveaux moyens aux syndicats dans l’entreprise.
Et la CFE-CGC dans tout ça ?
C’est au 15 octobre 1944 que remonte l’acte de naissance de notre Confédération. À cette date, des ingénieurs et des cadres qui souhaitaient affirmer la spécificité de leur situation dans le monde des salariés, ont déposé les statuts de la confédération Générale des Cadres.
De 1944 à nos jours, la CFE-CGC a mené un combat syndical dont voici les principales étapes :
- 1944 : Naissance de la CGC (Confédération générale des cadres)
- 1947 : Création de l’AGIRC (régime de retraite complémentaire pour les cadres)
- 1951 : La CGC crée la CIC (Confédération Internationale des Cadres), aux côtés des syndicats de l’encadrement allemands et italiens.
- 1959 : La CGC obtient un abattement de 20 % de l’impôt sur le revenu
- 1966 : La » présomption irréfragable de représentativité » est accordée à la CGC / La CGC crée l’APEC.
- 1979 : Création de la section encadrement aux conseils des Prud’hommes
- 1980-81 : La CGC devient la CFE-CGC
- 1989 : Création de la Confédération européenne des cadres (CEC) par la CFE-CGC
- 1999 : 31e congrès de Tours
- 2000 : Création de l’Observatoire du stress et de l’Observatoire des la responsabilité sociétale des entreprises (Orse) par la CFE-CGC
- 2001 : La CFE-CGC lance le » Baromètre cadres «
- 2002 : La CFE-CGC obtient le Congé paternité et atteint d’excellents résultats aux élections prud’homales
- 2003 : L’action de la CFE-CGC aboutit à la possibilité pour les diplômés de l’enseignement supérieur de racheter des trimestres d’étude en vue de leur retraite / Naissance du Réseau Equilibre en faveur de l’égalité professionnelle/ Publication du 1er » Baromètre stress « ,
- 2004 : La CFE-CGC réussit à protéger les contrats collectifs en matière de prévoyance santé.
- 2004 : 32e congrès à Issy Les Moulineaux
- 2007 : 33e congrès de la plaine saint denis. Lancement du site Handi CFE-CGC.
- 2008 : La CFE-CGC est la 1ere organisation représentative dans l’encadrement aux élections prud’homales.
- 2009 : La CFE-CGC communique sur les réseaux sociaux.
- 2010 : 34e congrès à Reims. La CFE-CGC signe une convention cadre de coopération avec Sc. Po Aix-en-Provence.
- 2013 : 35e congrès à Saint-Malo
- 2014 : Lancement de l’application « Made in emplois »
Aujourd’hui, la CFE-CGC s’adresse aux classes moyennes, tout en gardant sa spécificité qui est d’être la voix des techniciens, agents de maîtrise, forces de vente, cadres, ingénieurs et à ceux qui ont vocation à le devenir – c’est-à-dire, à des salariés dont les fonctions comportent responsabilité, initiative et/ou commandement. Ceci pour les secteurs privé, nationalisé, public et pour la Fonction publique.