Depuis la pandémie et la floraison de télétravail qui a suivi, bon nombre de managers…
Quel avenir pour l’informatique de Mons ?
2018, une nouvelle année que l’on souhaiterait pleine d’espoir. Mais il semblerait qu’à La Mondiale ou du moins à l’informatique de La Mondiale ce ne soit pas le cas. Bien au contraire. Cette nouvelle année a commencé comme s’est terminée la précédente : sous le signe de l’inquiétude. Inquiétude de nos collègues de l’informatique quant à leur travail, mais surtout quant à leur avenir professionnel au sein du groupe. Ce qui leur pose problème ? La nouvelle réorganisation qui se présente à eux comme l’écho d’un passé pas si lointain mais qui concernait à l’époque le site parisien de « Roquépine ».
Le parallèle est plus que troublant :
Paris
2003-2004 : Délocalisation des sauvegardes vers Mons
2004-2005 : Remplacement de l’équipe Helpdesk avec centralisation des appels à Mons
2005-2007 : Déplacement des applications importantes vers serveur de production de Mons avant rapatriement définitif de l’ensemble des serveurs vers Mons
2006-2007 : Mise en place d’un plan social qui s’est soldé par le départ de la société de 7 informaticiens et 4 autres qui sont venu sur Mons
Mons
2015-2016 : Délocalisation des sauvegardes vers Chartres
2017-2018 : Helpdesk décentralisé suite à prise en charge de ce dernier par un nouveau prestataire
2017-2019 : Déplacement du Datacenter de Mons vers un Datacenter externalisé
Après 2019 ?????
De plus quand ils voient des services, constitués en majorité de prestataires externes, qui se vident et que faute de renouvellement ou de reprise des postes par des internes, l’activité est transférée vers Chartres, cela ne fait qu’ajouter à la démotivation croissante qui s’est installée à l’informatique. Certains vont même jusqu’à mettre en cause leur manager en le soupçonnant de travailler à « dissoudre » leur service plutôt qu’à le faire perdurer.
La mésaventure de leurs collègues parisiens leur revient de plein fouet, sauf que cette fois, ce n’est plus l’informatique de Paris qui est sur la sellette, mais l’informatique de Mons. Ils ne sont plus ceux qui ont l’immunité, mais ils sont devenus ceux qui risquent de partir.
Ce n’est pas le discours tenu par la « DSI » qui les rassure. Bien au contraire. Un discours tellement empli d’anglicismes et de jargon technique, économique, aux notions si abstraites qu’il en devient obscur.
Les récents évènements ne sont pas là non plus pour rassurer les informaticiens sur leur avenir :
– Départ de l’ancien DSI à qui la DRH reprochait « d’être trop à l’écoute de ces collaborateurs »
– Nomination d’un nouveau DSI externe donc sans lien avec La Mondiale.
Cela ne pourrait pas être pire ? Et bien c’était sans compter avec la mise en place de « GIT ». Une plateforme permettant d’héberger les code sources des applications développées ou en cours de développement et qui présente l’avantage (c’est ce qui est surtout mis en avant) de pouvoir gérer facilement le « versionning » (les différentes versions d’une application) mais aussi d’y avoir accès depuis n’importe quel PC ayant un accès à Internet.
Donc plus besoin d’être dans les locaux de La Mondiale pour pouvoir développer ou améliorer ou corriger ces applications. Poussons encore un peu plus le bouchon, plus besoin d’être interne à La Mondiale et même plus besoin d’être en France, ou en Europe !
Pour ces informaticiens, « DEMAIN 2020 » ce sera quoi ?
– La retraite, pour les plus anciens
– Une incitation pour les plus jeunes à vaquer vers de nouveaux horizons
– Et pour les autres ??
Pour l’informatique de Mons, « DEMAIN 2020 » rimera-t’il avec « la FIN » ?!
« Les Elus de la section CFE-CGC de La Mondiale »